À cause de la guerre civile, les populations déplacées qui arrivent à la commune 8 de Santa Marta ont tout perdu. Dans leur nouveau refuge, ces arrivants n'ont pas accès aux services essentiels tels que : aqueduc, électricité, santé et éducation. Cette situation contribue à créer une insécurité alimentaire et par conséquent à la malnutrition.
Dans un souci de développement durable, deux associations du secteur, appuyées par leur fédération et l'Université du Magdalena, ont proposé à Solicolque un projet qui permettrait d'améliorer les conditions de pêche et la commercialisation du poisson.
Solicolque avec l'ensemble des partenaires a donc élaboré une approche intégrée de la sécurité alimentaire durable, qui englobe l'extraction du produit, la transformation et la distribution dans les institutions de bienfaisance de la région.
La stratégie repose sur :
- La disponibilité de la ressource et l'utilisation d'espèces de poisson, marginalisées sur le marché local.
- La capacité du développement de la pêche artisanale et de la transformation de son produit, grâce à l'Université du Magdalena qui a mis au point des techniques de renforcement de la valeur nutritive de certains aliments (galettes, pains, croustilles, etc.), en leur incorporant de la pulpe de poisson.
- La possibilité pour l'unité de production, d'être fournisseur pour les garderies communautaires en milieu familial, à un coût solidaire et ce, par l'entremise des bureaux locaux de l'Institut colombien de Bien-Être familial, responsable des programmes alimentaires pour les familles défavorisées.
- La volonté des groupes féminins, des pêcheurs et des réfugiés, de s'orienter vers une activité qui réponde à un besoin alimentaire de la communauté tout en leur permettant d'assurer le revenu familial.